L’IA est un domaine interdisciplinaire, expérimental existant à travers le temps et dont les effets dépendent directement de la technologie utilisée et l’objectif visé. De nombreux auteurs insistent sur l’importance de nommer les technologies impliquées pour chaque solution applicative : le système expert (Cléret et al., 2001; de Terssac et al., 1988; Massie, 1992), l’intelligence augmentée (Julia, 2019), le système de traitement complexe de l’information (Vayre & Gaglio, 2020). Depuis 2010, grâce à l’arrivée de nouvelles technologies, l’IA permet de modéliser de mieux en mieux les situations complexes intégrant un nombre de variables explicatives très élevé (Ouanas et al., 2021). Bien que ces nouvelles technologies soient prometteuses, plusieurs dérives éthiques ont été relayées par la presse et les médias. Avant de jeter la pierre à cette technologie, rappelons qu’elle est avant tout programmée pour emmagasiner des données représentatives des comportements humains et, suivant un traitement algorithmique, les utiliser en fonction de l’objectif qui lui a été attribué. Certains spécialistes de l’IA pensent qu’il faudrait engager des experts pour filtrer les bases de données d’entrée et pour améliorer la qualité des données en sortie. Ainsi, à l’instar des théories de l’apprentissage mettant en avant l’importance d’un étayage approprié, Hanacare est intéressé pour allier dans un même projet les domaines de la psychologie, de la psychométrie, des sciences cognitives et des nouvelles technologies.